BLOG de La France à Vélo-Cargo

Tour de France à Vélo-Cargo - La Suite...

QUELLE SUITE POUR LE TOUR DE FRANCE A VELO-CARGO ?

Forts de l'expérience des deux séquences que nous avons réalisées entre le 31 mars et le 4 juillet 2025, nous abordons la suite avec plusieurs idées en têtes...

ALLER PARTOUT EN FRANCE...

Chaque destination, chaque territoire ou chaque ville, petite, moyenne ou grande, présente son intérêt et sa richesse propre...

Après avoir parcouru plus de 5000km en France, il y a encore de nombreuses régions que nous voudrions explorer.

En priorité : la Bretagne, la Normandie, Lyon et ses alentours, la région Toulousaine, retourner à Strasbourg et découvrir les Vosges et la Lorraine...

DES SEQUENCES PLUS COURTES

Initialement, nous étions partis pour un périple de 100 jours consécutifs, totalisant 7000km pour 75 villes-étapes.

Après une dizaine de jours, nous avions déjà décidé d'adapter notre programme pour aménager une longue pause après 4 semaines et 2000km de routes.

La 2eme séquence - 6 semaines pour 3000km - a confirmé notre première impression : cette approche permet de couvrir de très longues distances en relativement peu de temps, mais ne nous permet pas de bien préparer les étapes. Et la longueur totale du périple se prête mal à un travail de qualité.

📌 Pour la suite, des séquence de 7 à 10 jours, nous semblent à la fois plus faciles à "caler" dans un agenda et plus simples à bien préparer.

MOINS DE KM, PLUS DE RENCONTRES...

Malgré le plaisir, chaque jour renouvelé, de se mettre en selle pour passer la journée à rouler sur les routes et chemins de France, il nous est apparu qu'une distance moyenne de 80km (avec des pointes à 120, voire 140km pour certaines étapes) ne permettait pas de bien profiter des temps de rencontres dans les villes-étapes.

Un peu de fatigue superflue mais, surtout, après avoir passé 5 à 7h sur le vélo, pas assez de temps pour organiser des RDV et profiter des moments d'échanges.

📌 Pour la suite, nous visons des étapes de 50 à 60km par jour, pour constituer de petites boucles d'environ 400kms à effectuer en 8 jours avec départ et arrivée dans la même grande ville (Rennes, Brest, Lyon...)

CALER UN MODELE ECONOMIQUE VIABLE

Sur le plan économique et financier, nous avons abordé ce Tour de France sans aucune attente.

Nos engagements vis-à-vis de nos partenaires - dont le soutien portait uniquement sur la mise a disposition gratuite de matériel (ou de services) pendant la durée du Tour - ne comportait aucune attente de retour financier ou même commercial et ne s'accompagnait d'aucune contrainte quant à l'organisation et au déroulement du Tour.

En dehors d'un engagement de communication régulière sur nos réseaux sociaux, nous étions donc entièrement libres et nous avons pleinement profité de cette liberté.

En contrepartie, nous avons du supporter seuls tous les coûts liés à l'organisation et à la réalisation de ce Tour.

Les coûts de logements ont été considérablement allégés par l'hospitalité des très nombreux hôtes et hôtesses qui nous ont accueillis pour une nuit (ou plus). Ce point a été décisif dans la faisabilité du Tour et l'accueil dans ces familles a constitué une des grandes richesses de l'expérience !

Nous avons reçu le soutien de quelques sponsors d'étapes, acceptant de nous offrir un panier de victuailles en échange d'un petit coup de "pub" sur les réseaux sociaux. Ce fut à chaque fois très appréciable, autant pour la qualité de la rencontre que pour la qualité des produits constituant le panier qui nous était offert, mais leur nombre n'a pas été suffisant (une petite dizaine 70 jours) et ce poste budgétaire essentiel s'est révélé très conséquent sur la durée du périple.

Pour la suite, sans chercher à dégager un revenu direct pour les jours passés sur la route, nous devrons assurer un financement intégral de tous les coûts induits par chaque séquence.

Pour cela, nous continuerons de recourir à l'hospitalité d'hôtes et hôtesses bénévoles, nous approfondirons le travail de recherche de sponsors d'étapes pour couvrir intégralement nos frais alimentaires et nous mettrons en place des partenariats commerciaux légers afin de couvrir tous les frais annexes (transports, communications, frais divers).

PRECISION IMPORTANTE :
Avant le départ du Tour, une cagnotte a été initiée, sur la proposition de certains soutiens du projet.

Nous remercions une nouvelle fois les quelques personnes qui nous ont soutenu a travers cette cagnotte, et nous devons expliquer pourquoi nous avons finalement choisi de ne pas en faire la promotion.

Dans notre esprit, notre démarche s'inscrivait à mi-chemin entre un voyage privé - que nous ne voyions pas l'opportunité de faire financer par des tiers - et une démarche professionnelle, qui aurait plutot dû être financée par les parties prenantes économiques du projet.

C'est pourquoi, après sa mise en place, nous avons préféré ne pas insister sur sa diffusion au delà des quelques proches qui ont souhaité nous apporter leur soutien.

CLARIFIER LA VALEUR AJOUTEE POUR L'ECOSYSTEME

Au delà d'une envie personnelle, ce Tour a pris forme parce que nous avons eu l'impression qu'il répondait à une envie, et peut-être à une attente, existant au sein de l'écosystème de la cyclo-mobilité professionnelle.

L'envie de parler autrement du vélo-cargo. L'envie de mettre en avant, d'une façon vivante, originale et peut-être aussi un peu festive, les professionnels engagés dans cette pratique, notamment en dehors des grandes villes où la cyclo-mobilité est déjà bien développée.

L'envie d'ajouter un peu de rêve et de fantaisie, dans un univers professionnel composé essentiellement de personnes engagées et passionnées, mais parfois un peu trop prises dans les difficultés de leur quotidien.

L'envie, aussi, d'assumer une approche à la fois pragmatique et commerciale, dans un environnement parfois trop pris dans des postures militantes.

Et à l'inverse, l'envie de revendiquer un côté un peu artisan, débrouille et système D, allant a rebours de la démarche portée par les opportunistes qui cherchent à intégrer le monde du vélo dans les normes de la start-up nation.

Pour la suite, il faudra confirmer l'existence de ces envies et de ces attentes de la part des acteurs et actrices de l'écosystème Et il faudra que ces envies se concrétisent par un soutien, voir à une participation active au projet.

Concrètement, il faudra répondre à deux questions :

👉 Comment la démarche du Tour de France à Vélo-Cargo peut-elle être utile à l'écosystème ?

👉 Quelle forme concrète (sous forme de livrable et/ou de résultats) doit prendre cette utilité ?

J'ai quelques idées... reste à voir si leur intérêt est reconnu par l'écosystème qu'elles sont censées servir...

LES PROCHAINS OBJECTIFS

📌 Organiser une première boucle avant la fin de l'année, très probablement en Bretagne, à partir de Rennes, afin de valider le nouveau modèle à reproduire pour la suite.

📌 Identifier un livrable ou un résultat à produire d'ici à la fin de l'année.

A VOTRE ECOUTE...

Actrices et acteurs de l'écosystème cyclo-mobilité professionnel...

Plus précisément : pros et proettes à vélo ; fabricants ; distributeurs ; associations ; collectivités ; institutions ; élu.es ; citoyen.nes engagé.es...

Toutes celles et ceux qui œuvrent chaque jour pour faire avancer l'usage et la pratique du vélo dans le monde professionnel...

Si vous avez des idées, des envies, des remarques, des critiques ou des propositions pour faire de la suite du Tour de France à Vélo-Cargo un outil efficace dans le développement et la promotion de vos activités et de la cyclo-mobilité professionnelle en France et sur votre territoire...

Contactez-nous et parlons-en !

contact@lafranceavelocarfo.fr

A très vite !

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